David Damour, du CSLG Ours Tarbais, ne cesse de montrer que la volonté et le courage peuvent déplacer des montagnes. Depuis son accident survenu il y a trois ans, il enchaîne les défis avec une détermination impressionnante.
Cette année, il s’est lancé un nouveau pari audacieux : traverser les Pyrénées à vélo, d’ouest en est, en totale autonomie. Accompagné de son ami Vincent Gonneau, il a parcouru 680 kilomètres et affronté 12 700 mètres de dénivelé positif en seulement six jours. Le tout avec des vélos chargés comme des mules… et une motivation sans faille pour moteur.
Voici un aperçu de cette traversée en 6 étapes :
- Étape 1 – Le Pays Basque
Des villages magnifiques, des petites routes sinueuses, et déjà les jambes qui chauffent : 125 km et 1 800 m de dénivelé positif pour se mettre dans le bain. - Étape 2 – Cols d’Aubisque et du Soulor
Des géants mythiques du Tour de France, gravis dans un décor spectaculaire. Une étape de 110 km et 1 800 m D+ entre émotions et paysages à couper le souffle. - Étape 3 – Tourmalet, Aspin, Peyresourde
Une journée hors norme avec pas moins de trois cols légendaires. L’effort est partagé avec leur ami Rémy, venu renforcer l’équipe pour cette étape dantesque : 110 km et 3 200 m D+. - Étape 4 – L’Ariège sauvage
Cols des Ares, du Portet d’Aspet et de la Core. Des pourcentages redoutables et des routes sublimes : 100 km et 2 100 m D+ dans une ambiance montagnarde préservée. - Étape 5 – En direction d’Ax-les-Thermes
Col de Port, col de Marmare, col de Chioula. Moins de chaleur, mais pas moins de grimpe : 100 km et encore 2 100 m D+ au compteur. La Méditerranée se rapproche. - Étape 6 – L’aboutissement
Une dernière ascension mythique : le col de Pailhères (19 km / 1 250 m D+), avant de plonger dans les gorges de l’Aude. Puis enfin, l’arrivée sur les rivages de la Méditerranée : 145 km et 1 700 m D+ les yeux tournés vers la mer.
Au-delà des chiffres et des kilomètres, c’est surtout un message que David souhaite faire diffuser :
« Quand la pente devenait trop dure, je pensais à Mario, notre ami hospitalisé, qui se bat contre la maladie. Ses épreuves me faisaient relativiser la douleur dans mes jambes. C’est aussi sa traversée, pas seulement la mienne. »