Organisation conjointe CSAEM/CDEM sous l’impulsion de Marielle Granjard, Adhérente au CSAEM (self défense), Commissaire de l’exposition et professeur à Ecole Duperré Paris.
Cette exposition était initialement programmée pour une exposition au Centre de Documentation de l’Ecole Militaire du 6 mai au 18 juin 2020 pour les dix ans du Centre de Documentation de l’école militaire.
Malgré l’arrêt provisoire des activités physiques du CSAEM jusqu’à la prochaine saison, certaines peuvent tout de même continuer sous forme virtuelle comme l’exposition « CAMOUFLAGE 355.41 » initialement prévue au Centre de Documentation de l’Ecole Militaire et qui ne peut donc avoir lieu hélas.
Elle s’est transformée en exposition virtuelle sur la page Facebook du CSAEM : https://www.facebook.com/csaecolemilitaire/
Tous les jours du 6 mai jusqu’au 13 juin, la responsable madame GRANJARD mettra un projet différent sur le site pour vous faire partager les créations des différents artistes ou futurs artistes.
Julie Finet – traitement des données numériques et interprétations aléatoires.
A cette occasion les livres sont un tremplin pour la création.
Pour les créateurs, le site, les bibliothèques et les archives sont inspirants. La côte 355.41 des bibliothèques classifie universellement les documents ayant trait au camouflage et les étudiants la consulte particulièrement, au CDI de Duperré, et à l’EM.
Après le Bauhaus et les cubistes, c’est au tour des étudiants de l’Ecole Duperré d’aborder cette question de la perception des volumes dans un environnement, d’aborder la difficulté du mouvement, ou du motif. Le dazzle, le biomorphisme, les motifs végétaux et les treillis sont ainsi des classiques, auxquels s’ajoutent aujourd’hui le numérique.
Les étudiants en design et métiers d’art sont invités à travailler sur des motifs, des matières, des objets, des environnements ou des images mais aussi des phénomènes perceptifs. Ils passent au
crible les tactiques de disparitions et les occasions de se camoufler, sur le plan civil et militaire, pour proposer leur vision contemporaine du « camouflage » qui inspire tant l’art et la mode, contribuant ainsi à la popularisation des valeurs militaires, les déjouant aussi, en les décalant de leur contexte d’application. Le nouveau DNMADE (diplôme national de design et de métiers d’art) est un terrain propice pour questionner les processus créatifs, avec un contexte inhabituel.
• Une cinquantaine d’étudiants des toutes mentions partagent leurs recherches en réalisant un catalogue de leurs projets d’abord, numérique, sur le site facebook du CSAEM, puis en version
imprimée, à l’automne.
• La bibliothèque patrimoniale
Pour rendre un hommage particulier à l’histoire du CDEM, qui se loge dans les anciennes écuries de l’école militaire, une collection de vêtements et d’accessoires pour amazones parisiennes sera photographiée dans les écuries actuelles. La bibliothèque patrimoniale pourra accueillir une partie de l’exposition dans le courant de l’année.
L’armée a toujours commandé des œuvres remarquables et entretenu les savoir faire avec des pièces remarquables en arts décoratifs, métiers d’art, broderie, architecture… Avec cet événement transversal, le premier du genre, le CSA et le CDEM contribuent au renouvellement des pratiques.
Conformes à leurs missions ils favorisent un rapprochement des mondes civil et militaire, via des objets esthétiques et des recherches fondamentales, sans instrumentalisation des productions laissant les créateurs libres d’interpréter cette riche notion de « camouflage ».
Marielle Granjard / CSAEM
Carla Leroy – miroir brisé, trompe l’œil.
Léonie Mauchant – « manu militari »
un motif réalisé en empreinte directe de végétal sur du textile, dans l’esprit du « Do it Yourself », avec peu de moyen sur le terrain.
(Réalisé à coup de marteau, sur une toile de coton).
Mention luxe, savoir faire et innovation. Etudiante de première année.
Ecole Duperré Paris- professeur Marielle Granjard
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